Le projet annuel compose l’intégralité de ce qui apparaît comme SAé dans le référentiel du diplôme (mot de jargon pour "situation d’apprentissage et d’évaluation"). Il compte pour 50% au premier semestre du BUT3 (S5) et 10% au second semestre du BUT3 (S6). Il s’agit d’un travail conséquent qui est réalisé assez largement en autonomie, sous la direction d’un tuteur qui est le plus souvent un enseignant du département et parfois un contact dans l’industrie qui est informaticien et propose en encadre le sujet de projet.
Le travail se fait en groupe de 2 étudiants. À titre exceptionnel, et seulement si la promotion est de taille impaire, il est autorisé de faire un groupe à 3.
L’obligation de faire le travail en groupe (et non pas seul) est motivée par le monde du travail dans lequel un développeur travaille très rarement en isolation.
L’obligation de faire le travail en groupe de taille limité, même si c’est moins pertinent avec les pratiques du monde du travail, est motivée par l’importance de ce projet dans l’évaluation du diplôme.
Les étudiants peuvent proposer un sujet, mais il faut que celui-ci soit validé par le responsable des projets et que les étudiants puissent trouver un tuteur adapté.
* ~~Semaine du 9 septembre 2024 : positionnement des étudiants sur les sujets, début de rédaction du cahier des charges fonctionnelles, discussion avec le tuteur.~~
* ~~Semaine du 16 septembre 2024 : rendu du cahier des charges fonctionnelles, signature du document par le tuteur et les étudiants avant la fin de la semaine.~~
* ~~Semaine du 7 octobre 2024 : rendu d’une première version du cahier des charges techniques et méthodologiques, corrections possibles et version à finaliser au plus tard en même temps que le premier livrable.~~
De manière générale, les étudiants et le tuteur se voient régulièrement, typiquement 15 minutes toutes les semaines, et planifient certaines réunions plus importantes de 30 minutes ou plus en fonction du projet et du cahier des charges pour éviter toute incompréhension concernant le travail à réaliser.
Le rapport fait le point sur ce qui a été réalisé par rapport aux livrables prévus au cahier des charges fonctionnelles et présente ensuite les éventuelles évolutions entre l’approche préconisée dans le cahier des charges méthodologiques et techniques et ce qui a été effectivement retenu. Le rapport présente et analyse de manière critique le travail de l’équipe et propose des pistes d’amélioration que ce soit en terme d’organisation, de méthode, de la conception de certains aspects etc.
La réunion de suivi de projet dure de 20 à 30 minutes en présence du tuteur et d’un autre évaluateur et peut comporter une démonstration de la réalisation. Il n’y a pas forcément besoin d’un support de présentation classique. Il s’agit ici de convaincre le jury que les objectifs ont été réalisés au moins partiellement et de démontrer que l’équipe a un plan et une organisation permettant de corriger d’éventuels manquements.
Le jury joue plutôt le rôle du client et son but est de proposer des pistes d’améliorations.
Le rapport final est similaire à celui du S5.
La soutenance finale dure 20 minutes plus 5 minutes de démo éventuelle et 5 à 10 minutes de questions de la part du jury qui est composé du tuteur et d’un autre enseignant. C’est un format d’évaluation plus classique avec un support de présentation.
* Cahier des charges fonctionnelles. Coefficient 1
* Cahier des charges techniques et méthodologiques. Coefficient 1
* Premier livrable. Note indicative
* Second livrable. Deux notes pour un total de coefficient 5.
* Une note pour l’aspect fonctionnel (réalisation observable par un utilisateur par rapport au contrat établi dans le cahier des charges fonctionnelles). Coefficient 2
* Une note pour l’aspect technique (qualité technique du travail livré, de sa documentation, et des éventuels scripts de déploiement, suivi des recommandations techniques du tuteur, adéquation avec le cahier des charges méthodologiques et techniques, même si des changements raisonnables et justifiables sont possibles). Coefficient 3